Un investissement de tous les instants. Voilà ce qu’il ressort des derniers souvenirs, des pensées recueillies auprès de bénévoles qui ont travaillé avec Jean-Claude Perramant, décédé vendredi 18 octobre, après un accident vasculaire cérébral provoqué quelques jours plus tôt, alors qu’il travaillait à Paris.
C’est en 1982 que Jean-Claude Perramant arrive à Trémaouézan. Il a alors la vingtaine et vient d’acquérir une maison dans la commune, voisine de la tourbière de Langazel. « Il s’est tout de suite investi » dans l’association Langazel, relève Vincent Le Viol, gestionnaire de cette association se battant depuis longtemps pour préserver la zone naturelle du même nom. Il en deviendra président en 2004, après être passé par tous les postes.
« Un patron chouette »
Jean-Claude Perramant était également investi aux côtés des salariés, en tant que délégué syndical CFDT de l’entreprise Orexad, dont les collègues ont noté dans une publication Facebook sa « bienveillance (qui) n’enlevait rien à sa pugnacité » ; auprès de ses concitoyens, en tant que conseiller municipal à la mairie de Trémaouézan ; sans parler des autres associations auxquelles il apportait son aide.
« Il travaillait sans compter, le côté administratif, financier, bénévole… », ajoute Vincent Le Viol. « Il fauchait même les prairies l’été, ce qui prend bien une semaine à chaque fois. » Le président de l’association avait « bon fond », était « à l’écoute… » Un « patron chouette », qui malgré la maladie poursuivait son investissement personnel. « Partout. »
Les obsèques de Jean-Claude Perramant devraient se tenir jeudi 24 octobre, à 10 h 15, à Landerneau.